Accusé de complicité de corruption, Jocelerme Privert clame son innocence
L’ancien président provisoire d’Haïti, Jocelerme Privert à travers son bureau de Communication à dénoncé vivement le mandat émis par le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Al Duniel Dimanche. Selon l’ex-chef d’État, le mandat décerné à son encontre est inconsistant, il fait preuve de légèreté judiciaire et ne tient pas compte des attributions des hauts dignitaires de l’État.
« Il est à noter qu’il n’a été nullement fait mention de l’origine des faits ou actes répréhensibles qui auraient été commis avec l’aval de ces hauts dignitaires de l’État et justifiant leur incrimination. L’objectif visé serait pour des raisons inavouables et inavoués, tout simplement de ternir mon image,attaquer mon intégrité, ma dignité et mon statut de fonctionnaire modèle et honnête », indique la note de l’ancien président provisoire.
Par ailleurs, le document mentionne une légèreté déjà vue dans le système judiciaire Haïti et rappelle que M. Jocelerme Privert à été incarcéré et gardé, plus de 26 mois en prison sans preuves et motifs valables pour le massacre de lascirie à Saint-Marc sous le second mandat de Jean Bertrand Aristide du 7 février 2001 au 29 février 2004.
«Mon Inculpation dans le cadre de cette parodie de justice, instruite par un juge relevant d’un Tribunal de première instance de Saint Marc, à été déclarée arbitraire, illégale et inconstitutionnelle par la Cour d’Appel des Gonaïves, 30 mois plus tard. L’arrêt rendu par la dite cour en cette circonstance, non seulement à reconnu que ledit juge avait agi avec une légèreté déplorable en faisant procéder à mon arrestation et incarcération sans preuves ni motifs, mais encore n’avait aucune compétence pour ouvrir une instruction contre moi pour des actes qui auraient été prétendument, posés dans l’exercice de mes fonctions de Ministre», dénonce M. Privert.
En outre, l’ancien chef d’État, affirme que les ministres et Directeurs Généraux qu’il a eu à nommer doivent assumer l’entière responsabilité de leurs actes. Arguant, conformément à l’article 169.1 de la constitution haïtienne, il est inadmissible d’accuser de complicité voir inculper des présidents de la République ou des Premiers Ministres, pour des prétendus mauvaises gestions, mises a la charge ou imputées à des fonctionnaires de l’État encore moins à des directeurs Généraux d’un organisme autonome.
«J’ai servi mon pays pendant près de 40 ans avec honnêteté, intégrité et je n’ai à commettre aucun acte délictueux ou criminel», souligne le document.
« Aucun juge incompétent, qui ignore sa propre compétence, ne va pas me trainer dans la boue infecte de la honte et de l’humiliation », se veut clair l’ancien locataire du Palais national.
Job David Boisrond
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