Brutalité policière : L’INDDESC dénonce et exige une enquête
L’Institut national pour la Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC) a publié une note de presse dénonçant les actes barbares perpétrés par des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) lors des récentes manifestations anti-gouvernementales du 5 au 8 février 2024.
Dans cette déclaration, l’INDDESC, organisme autonome de défense des droits humains, exprime sa profonde déception quant au niveau de délabrement des institutions républicaines et démocratiques du pays, notamment la PNH.
Les actions des policiers lors des manifestations légitimes ont, selon l’INDDESC, sapé l’État de Droit, la liberté d’expression et les libertés publiques.
L’INDDESC relate plusieurs incidents, notamment l’humiliation d’un enfant sans arme ni comportement agressif, frappé et menacé par un policier pour avoir été présent sur les lieux d’un pillage au mauvais moment.
L’organisme mentionne également l’exécution de cinq agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) à Laboule et l’assassinat d’un jeune de 20 ans, Roosevelt Constant, aux Cayes, tous deux perpétrés par des agents de la PNH.
En outre, l’INDDESC rapporte le cas du journaliste Jean Marc Jean, blessé à l’œil par un coup de bonbonne de gaz lacrymogène tiré par un policier alors qu’il exerçait son métier.
L’INDDESC condamne avec véhémence ces agissements et demande aux autorités concernées de mener une enquête approfondie. L’organisme réclame justice et réparations pour les victimes de ces actes de brutalité policière.
Job David Boisrond
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