Chaos à Port-au-Prince : calvaire des familles pour enterrer leurs proches décédés
Dans un contexte de chaos généralisé à Port-au-Prince, de nombreuses familles ont rencontré des difficultés pour respecter les dernières volontés de leurs proches décédés, selon plusieurs témoignages recueillis par la rédaction de Lakay Info509.
Face à la violence qui sévit dans les rues du grand cimetière de Port-au-Prince, plusieurs familles ont été contraintes d’enterrer leurs proches dans des cimetières plus proches et jugés plus sécurisés, tels que Delmas 34, Delmas 75, Caradeux, Fleurio, voire parfois celui de Carrefour Drouillard.
Certaines familles ont même dû acheter une place dans un cimetière auprès de particuliers, moyennant des sommes variant généralement entre 20 000 et 30 000 gourdes, selon Jilnord, un responsable de cimetière, pour une durée d’un an.
Les responsables des cimetières précisent que l’argent est normalement perçu par la mairie, et qu’ils attendent simplement l’autorisation de la mairie pour procéder à l’enterrement.
Malgré la situation chaotique, le nombre d’enterrements a légèrement augmenté, selon Gesner, avec environ 10 à 15 enterrements par semaine pour le cimetière de Fleurio. Cette réalité contraste avec le nombre de cadavres laissés dans les rues de la zone métropolitaine.
Le calvaire des familles à Port-au-Prince persiste, et la quête de la paix est devenue une préoccupation non seulement pour les vivants, mais aussi pour ceux qui les ont précédés.
Jameson Potus
Lakay Info509
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