Conseil Présidentiel, Amnistie pour les gangs, faux viv ansanm, révolution bò katedral, démission d’Ariel Henry, mariage entre gangs et politiciens…quel avenir pour Haïti ?

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Conseil Présidentiel, Amnistie pour les gangs, faux viv ansanm, révolution bò katedral, démission d’Ariel Henry, mariage entre gangs et politiciens
quel avenir pour Haïti ?

Par

Dr Todt ROYER

Après la chute de la troisième version du pouvoir sanguinaire phtk qui a commencé avec la prise du pouvoir par Sweet Micky en 2011, Haïti est totalement démolie et il ne reste plus rien. Ariel Henry a tout emporté avec lui. Ses manœuvres politiciennes pour rester au pouvoir consistant à alimenter les gangs qui terrorisent, assassinent, tuent, kidnappent, torturent la population et à l’obéissance servile aux ordres du corps groupe, étaient aussi des actions suicides, il ne le savait pas peut être. Après avoir été contraint de se rendre jusqu’au Kenya pour signer sans droit ni qualité un accord avec le gouvernement du Kenya aux fins du déploiement de policiers kényans en Haïti pour combattre les gangs qu’il a lui-même entretenus, il a été contraint de rester en dehors du pays par l’assaut des groupes armés dans toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince, qui l’interdisaient de retourner au pays mais aussi par les stratégies de la communauté internationale. Ariel Henry a été forcé de démissionner et de là commencent à se resurgir et se matérialiser les termes :

Pouvoir PHTK, Conseil présidentiel, Amnistie pour les gangs, viv ansanm, révolution, démission d’Ariel Henry, mariage entre gangs et politiciens….. Quel avenir pour Haïti ?

Voyons ces termes un à un et faisons une analyse objective et scientifique pour voir un peu ou en est on :

1- Pouvoir PHTK, après l’assassinat de l’ex-président d’Haïti Jovenel Moise le 7 juillet 2021, Ariel Henry a pris les rênes du pays qu’il a dirigé lui seul en super chef, jusqu’à sa démission obtenue le 11 mars 2024.

En fait, malgré que tout le monde reconnait que ce n’est pas le pouvoir phtk qui a commencé à créer les groupes armés dans le pays, on n’est pas sans savoir non plus que leurs intensifications, leurs armements par des armes de guerre, leurs toutes puissances et leurs extrêmes cruautés sont exhibés à partir de leur organisation et leur alimentation en argent, armes et munitions par les trois versions des pouvoirs phtk des ex-présidents Sweet micky en passant par Jovenel Moise pour arriver à Ariel Henry, de 2011 à 2024, 13 ans de gangsters au pouvoir en Haïti;

Le dernier en date, celui du premier ministre de facto Ariel Henry qui a dirigé le pays en dehors de la loi, a utilisé la force des gens armés pour rester au pouvoir et rouler toute la population dans la boue de l’insécurité généralisée. Sous son leadership, la hausse des prix par 4, 6,8 et même 10 ; l’insécurité, le kidnapping, le blocage des grands axes routiers par les gangs, la fermeture des établissements scolaires, des hôpitaux, des entreprises privées déclenchaient en temps et lieu des vagues de manifestations populaires pour réclamer leurs droits, lesquelles manifestations étaient drastiquement réprimées par la police nationale d’Haïti (PNH) par des fusillades, des gaz lacrymogènes, des bastonnades et des morts par balles à tort et à travers. Cette police Nationale d’Haïti, (PNH) ne travaillait qu’à la solde du pouvoir inutile d’Ariel Henry parce que chaque fois que les gangs armés le décident ils prennent la rue sans problème et sans peur, avec leurs lourdes armes en main sous les yeux de la police et tout se passe très bien pour eux. Le 14 février 2019 nous avons un exemple, le gang de village de Dieu, armes à la main, sous le leadership d’Anel Joseph, a défilé dans les rues de Port-au-Prince, alors Jovenel Moise était président de la République, la police était là et tout se passait très bien pour eux. Lorsque c’est le peuple Haïtien qui prend la rue pour réclamer ses droits, la police fait toujours des morts. Ariel Henry a bien appris la leçon, il gère à la fois les gangs et la police contre la population pour garder son pouvoir ;

Soudainement, ne sachant pas ce qui s’est passé entre Ariel Henry et ses gangs, ils déclarent après l’échec de manifestations populaires, avant pendant et après la date butoir du 7 février 2024, qui demandaient et exigeaient son départ du pouvoir, qu’ils le feront partir quand ils veulent quant à eux ; c’est ainsi que , le premier ministre de facto, pendant qu’il était en voyage au Kenya le 25 février 2024 pour faire plaisir à ses bosses dans la communauté internationale aux fins de signer un accord pour le déploiement d’une force multinationale en Haïti pour pourchasser les gangs, dit-il, mais plutôt bien pour aider à voler les richesses d’Haïti, ces derniers, ayant peut être peur d’être pourchassés par les policiers Kenyans, se coalisent et déclenchent un mouvement armé qu’ils appellent révolution. Ils attaquent et prennent des commissariats, ils attaquent l’aéroport de Port-au-Prince , ils attaquent des institutions privées et publiques, ils attaquent pillent et vandalisent des banques, pillent et brulent des institutions et interdisent ainsi à Ariel Henry de retourner au pays.

2- Viv Ansanm, (vivre ensemble) est le dernier slogan des bandits armés, ils étaient pour certains, des bandes rivales et se faisaient la guerre de temps en temps pour gagner du territoire, mais pour combattre Ariel Henry ils s’entendent sous ce label Viv Ansanm et depuis lors c’est l’union chez eux. Ils se mettent ensemble pour écraser et briser tout ce qui se trouve sur leur passage mais, après avoir attaqué et vidé les deux plus grands centres carcéraux du pays, à savoir la prison civile de Port-au-Prince et celle de la Croix-des-Bouquets, les 3 et 4 mars 2024, ou ils libèrent plus de cinq mille (5000) détenus de tous acabits, leur cibles principaux étaient les immeubles de l’Etat comme le luxueux building du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) qui est tout près du palais national d’Haïti ; celui de Entreprise Publique de Promotion de Logements Sociaux (EPPLS), des commissariats de police, des universités et des magasins privés, ils ont même incendié la maison du Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti. Tout le monde a compris qu’ils s’entendent réellement bien car ils ont tous le même discours bien qu’ils ne soient pas sincères, ils déclarent par la voix de leur leader que toutes les personnes séquestrées par eux seront libérées à cause du vivre ensemble, mais c’est faux, car jusqu’à ce matin-là du 13 mars 2024, des plaignants défilent à radio caraïbes pour demander libération de certains otages retenus par certains gangs armés. Peut-on faire confiance à ces malfrats ? peut-on croire qu’ils sont en train de faire une révolution comme ils disent ? Après plus de dix ans de tortures, ou les gangs, par le kidnapping le plus atroce, retournent les Haïtiens dans du pur esclavage sanglant et infrahumain qu’a connu Haïti avant l’indépendance, les gangs se présentent soudainement aujourd’hui comme sauveur d’Haïti, comme bienfaiteurs des Haïtiens. Le lion n’ayant plus faim, dit qu’il est ami de la brebis. Selon des informations circulant sur les réseaux, le gang du village de Dieu recevrait, de criminels d’autres pays, des équipements professionnels en mars 2024 pour créer une armée de gangs plus aptes, pour faire la guerre avec la police haïtienne, avec le gouvernement et au peuple haïtien. Cela pourrait être vrai parce que ces derniers jours, le caïd du village de Dieu s’était montré sur les réseaux sociaux avec de nouvelles uniformes, nouvelles voitures et armes automatiques. Il aurait crée avec ces nouveaux équipements une unité appelée Unité du Village de Dieu ( UVD). Nous sommes alors en Haïti dans un cas de conflit armé non international internationalisé, reconnu, incriminé et réprimé par les règles du droit international humanitaire, notamment les quatre conventions de Genève de 1949. Les gangs en Haïti, sont désormais des grandes organisations criminelles qui s’allient avec des organisations criminelles internationales dans la vente d’armes, de munitions et peut être même de la drogue et d’organes pour perpétrer des crimes nationaux, internationaux et transnationaux. C’est la grande mafia internationale qui s’installe chez nous !

3- Révolution : Une révolution est un chambardement général d’un système selon les historiens. Le dictionnaire dit qu’une révolution est le renversement brusque d’un régime politique par la force. Un révolutionnaire c’est quelqu’un qui se révolte contre de tels systèmes pour justement le changer au profit de la masse populaire. Le monde a connu beaucoup de révolutionnaires : On cite le nom de Mao Zedong pour la Chine, de Fidel Castro pour le Cuba ; de Che Guevara pour Cuba et l’Amérique du Sud ; de Gandhi, de Miranda, de Bolivar et de Jean Jacques Dessalines… Aucun de ces révolutionnaires n’a été des criminels de droit communs qui pour leur plaisir et pour de l’argent assassinent, tuent, kidnappent les gens et incendient à tout bout de champs des édifices publics dans un pays si pauvres. Un révolutionnaire n’est pas un criminel, et de plus ces hommes armés en Haïti qui se sont donnés pour mission de terroriser la population la plus pauvre ne peuvent pas être des révolutionnaires car la population la plus pauvre et la classe moyenne sont appauvries de plus en plus par eux alors qu’ils savent très bien où se trouvent les richesses du pays. Prenons en exemple ces deux groupes de révoltés de l’histoire d’Haïti : Les Cacos, avec à leur tête Charlemagne Péralte et plus tard Benoit Batravile étaient un groupe de paysans qui révoltait contre l’invasion de l’armée américaine en Haïti en 1915 ; les piquets, eux aussi c’étaient des paysans du sud qui révoltaient contre la gouvernance de Jean Pierre Boyer qui augmentait leur taxe pour payer la dette de l’indépendance. Ces deux groupes avaient chacun une raison claire pour être des révoltés. C’étaient pas des criminels comme les kidnappeurs, les assassins que nous avons aujourd’hui.

4- Démission de Ariel Henry, L’attaque par les bandits du Viv Ansanm de l’Aéroport International de Port-au-Prince perpétrée le 3 mars 2024 a fait trembler le monde. Un aéroport tout comme une ambassade est un espace international, selon les articles 29, 31 , 44 et suivants de la Convention relative à l’aviation civile internationale Signée à Chicago, le 7 décembre 1944=. Au moins un avion garé sur le tarmac qui attendait l’heure de son vol vers cuba a été atteint de balles des bandits du vivre ensemble et on a pu remarquer que tous les groupes armés agissent simultanément chacun dans son aire ; les violences s’accumulaient par ces genres d’attaques et ils interdisent à Arie Henry de revenir en Haïti ce qui a été fait, Ariel Henry est resté aux Etats Unis, puis à Porto-Rico jusqu’à sa démission le 11 mars 2024 ;

5- Alliage entre gangs et politiciens, est une stratégie utilisée par les opposants de Ariel Henry qui profitent de l’action des gangs pour revendiquer les actes qui retiennent hors du terrain le premier ministre Ariel Henry. Le groupe Consortium, Réveil National, Pitit Dessalines et Consorts s’allient inexorablement et sans gêne avec les gangs pour prendre le pouvoir, d’ailleurs ils ont le même discours avec eux, les gangs demandent pardon à la population pour les assassinats, les kidnapping et autres crimes perpétrés pendant plus de dix ans alors que ces politiques suscités, dans leur quête avide du pouvoir sans condition, prônent l’amnistie pour eux, quelle affaire ;

6- Amnistie : C’est un mot français qui, vers 1546 de l’ère chrétienne, vient du latin et du Grec AMNESTIA qui signifie pardon. Il est défini comme étant un acte du pouvoir législatif qui accorde le pardon aux acteurs d’un même délit de droit commun ou politique
Et par extension Amnistie signifie pardon général. Il faut noter bien que l’amnistie est une loi adopté par le parlement pour pardonner des infractions de droit commun et politiques alors que le groupe réveil national, consortium, FRN, Pitit Dessalines et consorts offrent déjà l’amnistie à ces groupes armés qui passent plus de dix ans à kidnapper, torturer, assassiner et appauvrir la population au vu et au su de tous. Ces politiques n’ont même pas le courage de dire à la population ce qu’il va offrir aux différentes victimes des actes de barbarie des gangs. Si l’on prend bien au mot ces leaders politiques, les bandits seront pardonnés et retourneront à la vie normale comme s’ils n’avaient rien fait et la population victime sera regardée dans les yeux, ne sera pas réparée. L’Amnistie est injuste et est mère de l’impunité. L’impunité est diabolique.Justice doit être faite au peuple haïtien. Les gangs doivent payer pour leurs crimes pour un équilibre social, tous les gangs et leurs complices doivent payer pour les millions de personnes tuées, assassinées, kidnappées appauvries et délocalisées ; les gangs doivent payer pour avoir détruit Haïti !

7- Conseil présidentiel : après avoir été forcé de démissionner, Ariel Henry a été tout aussi forcé de rester à Porto-Rico sous le contrôle de la FBI, d’aucuns disent que le dr démissionnaire a été retenu pour des enquêtes judiciaires sur ses relations avec les gangs d’Haïti, sur l’assassinat de l’ex-président Jovnel Moise et sur des allégations de corruption et de pot de vin sur les cinq cents (500) millions de dollars du petro caribe payés au gouvernement Vénézuélien. L’organisation régionale CARICOM, qui joue un rôle médiateur pour monter un gouvernement pour les Haïtiens, propose à ce qu’il y ait un conseil présidentiel composé de sept (7) membres et deux réservistes ou observateurs pour remplacer Ariel Henry pour diriger Haïti en dehors de toutes règles constitutionnelles. Le pays le plus grand sur la terre en superficie, La Russie, plus de dix-sept millions de kilomètres carrés est dirigé par un seul président, alors que Haïti, l’un des plus petits territoires 27750 km carrés va être dirigée par sept (7) présidents. Cette décision a été prise par la CARICOM sous les auspices de la communauté Internationale qui trouve le meilleur moyen pour mieux enterrer le pays de Dessalines, la première nation noire libre et indépendante, Haïti ; Un Etat est dirigé par un chef d’Etat appelé président, jamais conseil présidentiel. Aucun pays au monde n’est dirigé par un conseil présidentiel, pourquoi le choisit-on pour Haïti ? Il faut aussi dire que même si l’on assassine la constitution de 1987, elle reste encore debout et est d’application, les article 132 à 154 de cette constitution traitent uniquement du président de la république, d’un seul président de la république alors pourquoi les politiques haïtiens veulent ils se laisser patauger dans la boue proposée par la CARICOM qui est une petite organisation esclave de la communauté internationale et complice dans la destruction d’Haïti? d’autre part, les autres groupes qui contiennent Consortium, pitit Dessalines FRN et co qui proposent une gouvernance à trois présidents passe aussi à coté pour les mêmes raisons. Conseil présidentiel de 7 membres : 7 présidents, 7 cabinets, 7 chefs cabinets, 7 premières dames, 7 cabinets premières dames, 7 cortèges présidentiels, Haïti trébuchera et mourra sous ce poids ; de l’autre côté, un conseil présidentiel de trois membres avec trois présidents, 3 cabinets de présidents, 3 premières dames, 3 cortèges présidentiels et tout le reste……Ces deux groupes jouent avec l’intelligence du peuple Haïtien …….Un seul président doit être à la tête du pays pour l’engager à la rescousse et au rachat de l’ordre démocratique et institutionnel aux fins de sa renaissance.

Enfin, Haïti est pris dans l’engrenage et les pièges contre elle tendus par ces groupes. Les gangs sont créés et entretenus par les hommes et femmes politiques d’Haïti soutenus par la communauté Internationale qui cherche le moindre interstice pour miner le pays pour lui exprimer ses sales haines parce que Haïti, a combattu et battu l’armée de Napoléon en 1803 et les grandes puissances ne le digèrent jamais. Si le pays entre dans la logique du conseil présidentiel de sept (7) membres proposée par la CARICOM, il sera dans une sempiternelle division car ces sept présidents ne s’entendront jamais pour faire avancer quoique ce soit, le système imposé par les bandits légaux PHTK sera régénéré facilement à travers ces sept présidents issus pour la plupart du groupe phtk et dirigera le pays encore comme bon lui semble et les gangs armés seront à nouveau ressuscités et ceux-ci recommenceront et continueront à terroriser, kidnapper, assassiner, tuer et appauvrir la population ; Si le pays entre dans la logique du groupe Consortium, réveil National, FRN et co, il sera dirigé directement par les gangs qui réclament déjà leur participation au prochain gouvernement avec ces trois présidents, alors est ce qu’Haïti vivra ? est-ce que le peuple Haïtien vivra ? La constitution d’Haïti de 1987, bien que massacré, reste encore debout. Le peuple haïtien doit susciter des leaders pour la faire appliquer en cette circonstance. Le meilleur choix est de se diriger vers la Cour de cassation pour élire un juge à la présidence du pays pour gérer une réelle transition avec des termes de références clairs et précis et très bien chronogrammés. Si le peuple haïtien ne prend pas en main sa destinée pour chasser tous ces deux groupes dans la gouvernance de ce pays, je doute fort que ce pays renaisse de ses cendres, si les Haïtiens ne se soulèvent pas contre les bandits nationaux et internationaux, Haïti sombrera toujours ! Que vive le peuple haïtien !

Todt ROYER, Av. Ph D
Boston, le 13 mars 2024

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