Éducation : L’Association des Parents d’élèves d’Haïti plaide pour la réouverture des écoles publiques occupées par des déplacés
L’Association des Parents d’élèves d’Haïti se montre préoccupée face à la situation de quinze lycées et écoles nationales qui ne peuvent pas fonctionner, deux mois après la réouverture des classes.
Ces établissements scolaires situés dans le bassin de Port-au-Prince sont occupés par des déplacés en provenance de Carrefour-Feuilles qui ont dû fuir leurs domiciles pour échapper à la fureur de Grand Ravine dirigé par le chef de gang ti Lapli.
L’ASPAEDH fustige le comportement des autorités gouvernementales qui n’ont pris aucune disposition pour relocaliser ces victimes des gangs en vue de faciliter le fonctionnement de ces écoles qui doivent accueillir plus de 20 mille écoliers.
Cette structure syndicale se dit étonnée d’apprendre à travers un communiqué émané du Ministère de l’Éducation nationale et de formation professionnelle que ces institutions scolaires publiques devraient reprendre leurs activités ce mois de novembre. Mais, sur le terrain le constat ne montre pas que ces établissements scolaires sont prêts accueillir ces milliers d’écoliers.
Sur la base de ce constat, l’Association des Parents d’élèves d’Haïti appelle le gouvernement
à œuvrer pour permettre à ces jeunes, fils et filles de parents économiquement modestes de pouvoir regagner leur salle de classe.
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