Et si les agissements de Jean Ernest Muscadin n’avaient rien d’anodin ?
Armé jusqu’aux dents ( fusils d’assaut automatiques) , supporté par une bonne frange de la population miragoanaise , Jean Ernest Muscadin a été élevé au rang de star dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux. Le commissaire du Gouvernement de Miragoane se donne pour mission de traquer les bandits agissant impunément dans sa juridiction , et fort souvent, ces bandits, s’ils se font attraper par le CG Muscadin et les siens, sont sujets à être exécutés .
On est donc en droit de questionner les réelles motivations de cet homme qui s’est accaparé l’attention de plus d’un , ces derniers jours. Sur les réseaux sociaux, pratiquement, bon nombre de personnes connaissent Muscadin. Certains internautes (des adeptes) en font même l’apologie de sa philosophie, celle d’en finir avec l’histoire des gangs armés qui gangrènent la société haïtienne.
Pas mal de présumés bandits ont morflé, grelotté de peur ; lorsqu’ils ont eu la malchance de croiser le chemin de Jean Ernest Muscadin, un licencié en sciences juridiques de l’École de Droit et des Sciences Économiques des Cayes (EDSEC/UEH) , des années 2000-2004 qui, dans son mémoire de sortie, a soutenu ‘’ L’importance de la peine de mort dans la législation haïtienne”.
Une chose est sûre, Jean Ernest Muscadin a enfilé son costume de justicier pour , selon ses dires , permettre à la population de Miragoane de dormir sur ses deux oreilles ( à poings fermés). Mais on est en droit de se questionner si tout n’avait pas été planifié depuis sa nomination en tant que commissaire du gouvernement pour mettre à exécution le plan visant à restaurer la peine de mort dans la législation haïtienne.
La rédaction de Lakay Info509.
