Haïti : « Bloquer l’école n’est pas le moyen de résoudre la crise», déclarent des parents d’élèves et responsables d’écoles
« Bloquer l’école n’est pas un moyen pour résoudre la crise politique », soutiennent des parents syndiqués. Au contraire, c’est bloquer l’avenir des enfants à une ascension sociale à travers l’école, déclare en conférence de presse ce mardi, Lynn Niola Octavius, porte-parole de l’Association des Parents Engagés pour une École Haïtienne.
L’Association exprime des inquiétudes face au blocage des activités scolaires en raison des troubles socio-politiques.
Depuis fin janvier, les manifestations contre Ariel Henry affectent grandement le fonctionnement des établissements scolaires.
À Jérémie, même les voies d’accès aux écoles sont bloquées, avec des barricades dressées à l’aide de barrières géantes et de grosses pierres, remarquées au niveau de plusieurs quartiers du centre-ville de la cité des poètes.
Le tableau n’est pas différent, entre autres, à Ouanaminthe, Gonaïves et Mirebalais.
Cette situation hypothèque l’avenir de nos écoliers, s’alarme Lynn Niola Octavius. « Si nous ne préparons pas nos enfants, que deviendra notre jeunesse », s’interroge -t-elle.
Il est de la responsabilité de tous les secteurs de la vie nationale de permettre aux enfants de bénéficier du pain de l’instruction, souligne l’éducatrice.
Sur cette base, elle presse les autorités de créer les conditions favorables au fonctionnement normal des institutions scolaires à travers le territoire national. Par là, la syndicaliste entend un dégel du climat politique et une amélioration des conditions sécuritaires.
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