Haïti-Économie: Le Gouvernement adopte un budget de plus 267 de milliards de gourdes pour l’exercice fiscal en cours
Directeur Général
Direction Générale du Budget
Le Gouvernement Haïtien a adopté un budget initial pour l’exercice fiscal 2022-2023. Il s’agit d’un budget d’une enveloppe globale de deux cent soixante milliards cinq cents millions de gourdes (HTG 267,500,000,000). 57,7% des ressources sont destinées au budget de fonctionnement et 42.1% à celui de l’investissement, ,lit-on dans une note de la Direction Générale du budget en date du 27 décembre 2022.
En effet, 78% des voies et moyens du budget proviennent des ressources domestiques. Elles sont réparties de manière suivante: recettes Courantes (61.3%),
Annulation dette FMI (0.5%), autre Financement Interne des projets (1.6%), Bons du Trésor (3.1%) et institutions financières (emprunt BRH) (12.3%), souligne la note de la DGB. Alors que less ressources externes du budget (21,1%) sont constituées en support budgétaire (3.4%) et en dons & emprunts destines au financement des programmes et projets (17.7%)
» Les dépenses projetées dans le budget 2022-2023 sont reparties d’une part en dépenses courantes (57.9%) qui comprennent les dépenses de personnel (29.4%), les dépenses de biens et services (18.7%), les quote-part et subventions (7.6%), et les intérêts de la dette (2.3%), et, d’autre part en dépenses de capital (42.1%), subdivisées en dépenses de programmes et de projets (29.6%), dépenses d’immobilisation (1.0%) et dépenses d’amortissement de la dette (11.4%) », peut-on lire dans la note .
L’adopte de ce budget s’inscrit dans un Cadre Budgétaire à Moyen Terme et d’un Cadre de Dépenses à Moyen Terme avec plusieurs orientations telles le financement des campagnes agricoles pour mitiger la hausse anticipée de l’inflation, la lutte contre la contrebande, le financement du terrorisme et le blanchiment des avoirs et l’extension du programme de départ volontaire à la retraite de fonctionnaires éligibles afin non seulement de moderniser et rajeunir la fonction publique mais également de contenir les dépenses de traitements et salaires qui pèsent lourdement sur le budget.
À rappeler que le budget de l’exercice écoulé était estimé à 210, 588 milliards de gourdes.
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