Haïti – Kidnapping: SOFEHJ réclame la libération sans condition de la journaliste Blondine Tanis
La Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des cas d’enlèvement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
La SOFEHJ lance un appel urgent pour la libération immédiate et sans condition de la journaliste Blondine Tanis, séquestrée par des ravisseurs.
La situation politique actuelle en Haïti est marquée par une instabilité grandissante, accompagnée d’un mécontentement croissant et de violences perpétrées par des groupes armés.
Cette période de transition est malheureusement caractérisée par une insécurité croissante et des enlèvements fréquents perpétrés par des gangs armés.
La SOFEHJ souligne, à travers un communiqué, le manque presque total de présence de l’État dans de nombreuses zones de la capitale et du pays, ce qui a entraîné une recrudescence de la criminalité et une prolifération de gangs armés qui terrorisent les familles haïtiennes, en particulier la corporation des journalistes.
La Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes dénonce fermement les cas d’enlèvement ciblant les journalistes haïtiens et appelle les autorités judiciaires et policières à diligenter une enquête afin de démasquer les auteurs de ces actes criminels et de libérer sans rançon Blondine Tanis et d’autres journalistes actuellement séquestrés.
Dans son communiqué, la SOFEHJ met en évidence l’aggravation de la situation des enlèvements qui continue de menacer la vie des journalistes haïtiens, avec certains d’entre eux étant victimes de menaces ou perdant tragiquement la vie dans l’exercice de leur métier .
« La Déclaration Universelle des droits de l’Homme consacre la liberté d’expression comme un droit inaliénable », rappelle la SOFEHJ.
Lakay Info509
Contact@lakayinfo509.com
Téléphone : +50937068096
@juillet2023 Tous droits réservés.
Aucun texte de Lakay info509 ne peut être reproduit en totalité ou en partie à des fins lucratives ou de propagande sans autorisation.