Haïti: L’Ambassadeur du Canada réaffirme le soutien de son pays au renforcement de la capacité opérationnelle de la PNH
Le Directeur Général a.i de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Frantz Elbé, a reçu la visite du nouvel Ambassadeur du Canada en Haïti, André François Giroux, le vendredi 24 novembre 2023.
Cette rencontre a eu lieu au local de la la Direction Générale de la dite institution, à Clercine, dans la commune de Tabarre.
Le renforcement de la capacité opérationnelle de la Police nationale par l’intermédiaire de certaines agences internationales, prévu par le gouvernement Canadien, en signe d’appui et de collaboration a été, entre autres, sujet abordé lors des discussions.
Au terme cette rencontre, l’Ambassadeur André François Giroux et le Directeur Général Frantz Elbé ont renouvelé leur engagement à continuer à travailler ensemble en vue de redynamiser la coopération existant entre la PNH et le Canada, conclut l’institution policière dans une note disponible sur sa page Facebook.
Job David Boisrond
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Ce qui semble acceptable aux yeux de tous est révoltant et humiliant. Comment un ambassadeur d’un pays étranger peut-il se permettre de rencontrer le directeur général de la police du pays dans lequel il est accrédité pour discuter directement de la sécurité intérieure dudit pays ?
Est-ce permis par la Convention de Genève, qui définit le rôle et les limites d’un ambassadeur dans le pays d’accréditation ? Avec des dirigeants sans culture et animés d’une volonté de servitude sans limite, seul en Haïti un tel écart semble possible.
Le fait qu’un ambassadeur étranger puisse engager des discussions directes avec le directeur général de la police au sujet de la sécurité intérieure du pays devrait susciter des interrogations quant au respect des protocoles diplomatiques et des conventions internationales, dont la Convention de Genève.
Ces interactions entre le diplomate canadien accrédité en Haïti et le directeur général de la police devraient faire l’objet d’une évaluation approfondie afin de garantir le respect des lois et des normes diplomatiques établies. Cette évaluation devrait nous aider à comprendre les circonstances spécifiques qui ont conduit à ces discussions, ainsi que les éventuelles implications diplomatiques et juridiques.
Qui osera même penser à cette évaluation éventuelle, sachant que nos élites et dirigeants politiques ont souvent manifesté une volonté de servitude sans pareille ?