Haïti – Violences: un journaliste de Vant Bèf Info violemment battu par des policiers
Dans un acte choquant de violences contre la liberté de la presse, le journaliste Pierre Daniel Lamartinière, de Vant Bèf Info, a été violemment agressé par des agents de la Police nationale d’Haïti alors qu’il couvrait une manifestation « anti-Ariel Henry ». L’incident s’est déroulé en plein jour au niveau de Delmas 60, suscitant l’indignation et la condamnation de la coopération journalistique et du public.
Alors qu’il exerçait son devoir d’informer le public sur les événements en cours, Pierre Daniel Lamartinière et un autre journaliste ont été la cible de brutalités policières inexcusables. Les actes de violences décrits, tels que les coups de radios de communication, les gifles, les coups de poing, entre autres, qui ont été infligés au journaliste Pierre Daniel Lamartinière lors de son agression par des agents de la Police nationale d’Haïti, sont profondément choquants et inacceptables.
La manifestation anti-Ariel Henry, qui a été le théâtre de cette attaque contre la liberté de la presse, reflète les tensions politiques qui traversent le pays. Cependant, quelle que soit la nature des manifestations, il est essentiel de rappeler que la violence contre les journalistes ne peut être tolérée en aucune circonstance.
Ces actes de violence dénotent une atteinte flagrante aux droits fondamentaux de l’individu et remettent en question la liberté d’expression et le droit du public à être informé de manière impartiale. Il est essentiel que de telles agressions soient condamnées sans équivoque et que des mesures soient prises.
Le Collectif des médias en ligne (CML), dans une note rendue publique, demande à ce qu’une enquête s’ensuive : « Tout en appelant la Police Nationale d’Haïti à mettre un terme à ce comportement alarmant, le Collectif des Médias en Ligne demande à l’Inspection Générale de la PNH (IGPNH) de diligenter une enquête autour de ce dossier en vue de fixer, sans délai, les responsabilités ».
Ce n’est pas la première fois qu’un journaliste se fasse brutalisé, le CML déplore le comportement des agents de la PNH : « Cette énième bavure policière à l’encontre des journalistes est la preuve du cynisme des agents de la PNH qui continuent à attaquer des pro-démocraties dans le pays », poursuit-il.
Comme le stipule l’article 28.1 de la Constitution haïtienne, la loi mère de notre patrie, « Le journaliste exerce librement sa profession dans le cadre de la Loi. Cet exercice ne peut être soumis à aucune autorisation, ni censure, sauf en cas de guerre ». Le Collectif poursuit sa note en rappelant à tous et surtout aux policiers qui commettent ces bavures policières que les droits fondamentaux ainsi que la liberté de la presse et d’information sont des acquis démocratiques.
En tant que pilier de la démocratie, la presse doit être protégée et soutenue dans l’exercice de son rôle crucial de fournir des informations impartiales et vérifiées au public. Les journalistes, tels que Pierre Daniel Lamartinière, risquent souvent leur sécurité pour assurer que la vérité soit entendue, et il est impératif que leur travail soit respecté et valorisé.
À travers cette épreuve, Lakay info 509 reste aux côtés de Pierre Daniel Lamartinière et de tous les journalistes haïtiens qui continuent de se battre pour éclairer l’opinion publique malgré les dangers qui les guettent. Leur courage et leur détermination à délivrer la vérité méritent de notre plus profond respect.
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