Insécurité en Haïti : Jean Bertrand Aristide tacle les promoteurs du contrat social du groupe 184 d’André Apaid Jr
« Le phénomène de l’insécurité notamment les cas de Kidnapping qui ne cessent de multiplier partout dans le pays est le résultat du coup d’État du 29 février 2004 », a déclaré l’ancien Président Jean Bertrand Aristide, hier dimanche 26 mars 2023. Le numéro du parti politique Fanmi Lavalas en a profité pour dénoncer la crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays.
D’un autre côté,le chef de parti a minimisé tous les accords politiques qui ne prennent pas en compte les aspirations du peuple haïtien.
Lors de la cérémonie de graduation d’un total de 230 étudiants des facultés de Droit et de Sciences Politique, des Sciences Économiques et Administratives, de la Médecine, et des Sciences infirmières de l’UNIFA, l’ex-président Jean Bertrand Aristide a critiqué dans ses propos de circonstance, tous les hommes politiques qui ont dillapidé les fonds Petrocaribe et ceux débloqués pour la reconstruction post-séisme en 2010.
« L’insécurité nous blesse tous. Les enlèvements nous font tous du mal. Le prix élevé du carburant nous affecte tous. Les pannes d’électricité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, nous blessent tous. Le carcan du chômage nous fait du mal à tous. La faim aiguë nous tenaille tous parce que nous sommes tous frères et sœurs », a déploré le leader charismatique du parti » Fanmi Lavalas ».
L’ancien chef d’État haïtien met la dégradation du climat sécuritaire, la cherté de la vie et les problèmes sociaux de base sur le compte des promoteurs du nouveau contrat social porté à bout de bras par une frange de l’opposition d’alors dénommée: Groupe 184. Cette structure était composée des associations et une certaine élite composée d’hommes d’affaires et de responsables de divers secteurs économiques de la société haïtienne. Ce collectif a été très hostile à l’ex-Président Jean Bertrand Aristide et à son parti politique le Fanmi Lavalas.
« Si les coups d’État du 30 septembre 1991 et du 29 février 2004 n’ont pas sapé les conquêtes démocratiques, beaucoup de fils et filles du pays devraient être présents pour pousser avec fierté et dignité le développement de notre chère Haïti. L’enfer des enlèvements, l’insécurité qui détruit le pays est le résultat du coup d’État de 2004 », a t-il tancé.
En guise de conclusion, pour enrayer le phénomène de l’insécurité qui bat son plein dans plusieurs grandes régions du pays, Jean Bertrand Aristide invite la population à la solidarité.
Lakay Info509
