Insécurité en Haïti : La congresswoman Sheila Cherfilus McCormick favorable à l’intervention d’une force étrangère dans le pays
La congresswoman Sheila Cherfilus McCormick apporte son plein soutien à l’envoie d’une force millitaire étrangère en Haïti pour contribuer à enrayer le phénomène de l’insécurité sur le territoire haïtien. Cependant, elle se dit opposée au déploiement d’une force d’occupation à Port-au-Prince, lors d’une rencontre via la plateforme zoom avec des journalistes résidant en Haïti ou aux États-Unis lundi 11 décembre 2022.
Depuis environ 15 mois, Haïti fait face à une crise multidimensionnelle. L’insécurité bat son plein. Le choléra refait surface. Plus de 4 millions d’Haïtiens sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë, s’alarment des agences des Nations unies. Devant ce tableau pour le moins sombre , le gouvernement haïtien a sollicité l’intervention d’une force étrangère pour supporter les forces publiques haïtiennes à juguler l’insécurité.
N’ayant pas été suffisamment au parfum de la situation qui prévaut en Haïti, la représentante de la Floride au congrès américain, Sheila Cherfilus McCormick s’était opposée à l’envoi de troupes étrangères sur le sol de la Première République noire Indépendante du monde.
Finalement, elle s’est ravisée devant la détérioration du climat sécuritaire dans le pays.
Sheila Cherfilus McCormick se dit favorable à une intervention des forces militaires en Haïti dans le plus bref délai dans le but d’instaurer un climat sécuritaire et viable dans le pays. Même si des pourparlers sont toujours en cours, mais si les pays sollicités ne répondent pas affirmativement dans le cadre de ce déploiement, les Nations unies vont devoir s’en charger.
« J’ai eu des échanges avec l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas qui a éclairé un peu plus ma lanterne sur la situation d’Haïti. Mais aussi, après plusieurs consultations sur Haïti, j’ai maintenant une idée plus objective de la conjoncture en Haïti. De plus, il y a un consensus bipartite au sein de la Chambre des représentants sur le fait que la crise humanitaire et sécuritaire en Haïti est gravissime », a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, Mme McCormick a ajouté qu’il faut d’abord penser à résoudre le problème de l’insécurité avant de passer à la résolution des problèmes politiques et autres. « Si le problème des gangs armés n’est pas résolu, la crise politique ne le sera pas non plus », a-t-elle indiqué.
Lakay infos 509
