Migration : Jhonson Napoléon exprime des doutes sur le programme humanitaire de Biden
Le programme humanitaire de l’administration Biden-Harris est dédié aux migrants des quatre pays suivants : Cuba, Vénézuela, Nicaragua et Haïti. À part Haïti, les trois autres sont des pays hispanophones avec des citoyens techniquement bien formés pour intégrer le marché du travail américain, a analysé l’entrepreneur Jhonson Napoléon. L’influenceur très suivi sur les réseaux s’est montré sceptique quant aux retombées positives du programme précité.
Le choix de permettre aux migrants cubains de bénéficier de ce programme n’est pas anodin. Les compatriotes du feu président Fidel Castro parlent l’espagnol et ont une solide formation technique. De plus, il y a une communauté d’entrepreneurs cubains sur le territoire américain qui pourraient facilement embaucher les migrants en provenance de cet État insulaire des Caraïbes, écrit l’homme d’affaires dans une note de position sur le programme humanitaire.
Jhonson Napoléon considère également cette initiative de l’administration américaine comme un appel du pied des États-Unis au peuple vénézuélien pour le pétrole de cet État de l’Amérique du Sud. L’oncle Sam a aussi intérêt d’octroyer des avantages aux migrants vénézuéliens face aux yeux doux des dirigeants russes.
S’agissant des Nicaraguayens, ces derniers ont l’avantage de la langue, car ils parlent l’espagnol , la seconde langue la plus parlée aux États-Unis, fait-il remarquer.
De plus, les membres de la diaspora Nicaraguayenne représente l’épine dorsale de l’industrie de construction en Floride, souligne Jhonson Napoléon.
Alors que les Haïtiens, vivement intéressés à ce programme, parlent le créole ou un peu le français. Ils détiennent des diplômes d’universités ayant peu de valeur une fois arrivé aux États-Unis, analyse-t-il. Les entreprises que possèdent les membres de la diaspora haïtienne sur la terre de Joe Biden sont de petite taille.
Sur la base de ces considérations, cet homme d’affaires d’origine haïtienne doute que le programme humanitaire de l’administration Biden-Harris puisse produire les résultats escomptés.
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