Pillage au port principal de Port-au-Prince : l’UNICEF également victime
L’un des 17 conteneurs du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) a été également pillé dans le port principal de la capitale d’Haïti le samedi 16 mars 2024. Ce conteneur contenait des fournitures essentielles pour les enfants.
L’organisation non gouvernementale affirme que le conteneur pillé renfermait des articles vitaux pour la survie des mères, des nouveau-nés et des enfants, notamment des réanimateurs et du matériel médical connexe.
« Priver les enfants de fournitures médicales vitales alors que le système de santé s’effondre est une violation de leurs droits. Cet incident survient à un moment critique où les enfants en ont le plus besoin », déclare le représentant de l’UNICEF en Haïti, Bruno Maes.
Par ailleurs, confirmant que le conteneur pillé contenait également des fournitures essentielles pour le développement et l’éducation de la petite enfance, ainsi que du matériel pour l’eau et d’autres articles, le numéro un de l’UNICEF estime que cette pratique doit cesser immédiatement et que l’accès à l’aide humanitaire doit demeurer sûr.
Il est à noter que l’UNICEF œuvre dans les endroits les plus hostiles du monde pour atteindre les enfants et adolescents les plus défavorisés, dans le but de défendre les droits de chaque enfant, où qu’il soit. Cette organisation est présente dans plus de 190 pays et territoires.
Malgré les défis considérables à travers le monde, les équipes de l’UNICEF continuent de lutter pour garantir les droits de l’enfant à un abri sûr, à l’alimentation, à la protection contre les catastrophes et les conflits, ainsi qu’à l’égalité.
En conclusion, M. Maes affirme rester déterminé à fournir de l’aide malgré les réalités en constante évolution sur le terrain, même dans les zones les plus difficiles d’accès.
Job David Boisrond
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