Société : une association de femmes exhorte les responsables du FAES à fournir un meilleur traitement aux déplacés internes
L’Asosyasyon Fanm San Abri (ASFA) demande aux responsables du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES) de traiter avec décence et dignité les déplacés internes vivant dans plusieurs camps de la zone métropolitaine.
Milou Betty, dirigeante de l’association, a vivement critiqué le FAES lors d’une entrevue avec Luckner Désir, présentateur de Matin Débat. Selon elle, les kits distribués ne répondent pas aux besoins des personnes contraintes de vivre dans ces camps.
Elle a également dénoncé la distribution de produits avariés dans les kits et pointé du doigt une mauvaise gestion qui, selon elle, n’a pas réellement touché les populations les plus nécessiteuses.
Mme Betty a précisé que les besoins des déplacés ne se limitent pas à des kits : « Ces personnes victimes veulent aussi retourner chez elles », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, elle a exhorté le ministre de la Condition féminine, Pedrica Saint Jean, à agir en faveur des déplacés, notamment des femmes, qui vivent dans des conditions qu’elle qualifie de déplorables et inhumaines.
En Haïti, plus de 700 000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants, ont été contraintes de fuir leurs maisons. Selon l’ONU, le nombre de personnes déplacées a augmenté de 22 % au cours des trois derniers mois. À Port-au-Prince, de nombreux déplacés trouvent refuge dans les cours de récréation des écoles du centre-ville.
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