
Trump fait machine arrière sur certaines mesures contre la Colombie et son Président Gustavo Petro
La crise diplomatique semblait s’intensifier entre les États-Unis et la Colombie depuis ce week-end. Cette tension a éclaté alors que des avions militaires américains s’apprêtaient à rapatrier des migrants colombiens à Bogota, dans le cadre des vagues de déportations annoncées par le président américain. Cependant, Bogota a refusé cette opération, renvoyant l’avion aux États-Unis. Washington, mécontent, a menacé la Colombie de lourdes sanctions, notamment l’augmentation des droits de douane et la suspension des visas pour certaines autorités colombiennes et leurs proches.
Le président colombien, Gustavo Petro, a vivement critiqué ces menaces voilées à l’encontre de son pays. Il a dénoncé une forme de discrimination envers les migrants colombiens et a mis à disposition l’avion présidentiel pour rapatrier ses citoyens dans la dignité.
Face à cette fermeté, l’administration américaine, dirigée par Donald Trump, a finalement décidé de revenir sur certaines mesures. Cependant, elle maintient la pression en attendant les premières déportations pour évaluer une levée complète des sanctions.
Le président Petro a réagi avec vigueur sur son compte X, promettant que la Colombie ne s’agenouillerait jamais devant ce qu’il a qualifié d’« esclavagistes blancs », rappelant que son pays est une terre de liberté. Il a évoqué une possible rupture avec les États-Unis tout en affirmant vouloir s’ouvrir davantage au reste du monde. Cette position semble toutefois avoir contribué à un début de détente, car la Colombie demeure un allié stratégique pour les Américains depuis plusieurs décennies.
Le président colombien a également mis en garde contre un éventuel coup d’État en raison de sa position ferme, la comparant à celle d’Allende. Il a exprimé l’espoir que la communauté internationale réagisse face à toute provocation.
Dans son discours, Petro a évoqué les martyrs colombiens, notamment ceux assassinés à Bocas del Toro, au Panama, citant Simon Bolivar pour souligner que « les esclavagistes ne domineront jamais ».
Enfin, il a exhorté ses compatriotes à continuer de cultiver le maïs, découvert en Colombie, afin de garantir la sécurité alimentaire mondiale. Il a également laissé entendre que des mesures proportionnelles pourraient être envisagées si aucun compromis n’était trouvé.
En attendant, les deux pays poursuivent leurs discussions et tentent de renforcer leur coopération, malgré les tensions actuelles.
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