Violence armée à Port-au-Prince : plus de 40 000 personnes déplacées en quelques jours
Un total de 40 965 personnes ont été contraintes de fuir leurs maisons à la suite des violences armées survenues depuis le 11 novembre 2024 dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, selon l’Organisation internationale pour la migration (OIM).
L’organisation indique que 37 007 personnes déplacées, soit 90 %, se sont déjà réfugiées dans 23 sites d’hébergement, incluant quatre sites qui avaient déjà été construits avant ces événements.
Pour l’OIM, la situation provoquée par la nouvelle escalade de violences orchestrée par les bandits armés de la coalition dénommée « Viv Ansanm » a nécessité la création de 19 autres sites. L’organisation précise que ces incidents malheureux ont conduit à l’évacuation forcée de 21 sites, obligeant ainsi la population à se déplacer vers de nouveaux camps d’hébergement.
Il est à noter que ces données représentent 64 % des zones situées dans la commune de Port-au-Prince, 25 % de la commune de Delmas, et 9 % de la commune de Pétion-Ville.
Créée en 1951, l’OIM fait partie du système des Nations Unies. Elle est l’organisation intergouvernementale chef de file dans le domaine de la migration. L’organisation compte 175 États membres et huit États observateurs, et elle a des bureaux dans 171 pays. Elle s’emploie à promouvoir des migrations ordonnées et respectueuses de la dignité humaine dans l’intérêt de tous.
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