Violence des gangs : Office de la Protection du Citoyen appelle à des actions urgentes pour mettre les bandits hors d’état de nuire
Le paysage humanitaire en Haïti sombre dans un abîme de violence et de désespoir, avec des déplacés internes en fuite face à une guerre ouverte déclarée par des groupes de criminels notoires.
Les droits de l’homme sont en nette régression depuis la déclaration de cette guerre, laissant les autorités étatiques sous le feu des critiques pour leur manque d’intervention et de protection envers les citoyens paisibles, qui sont désormais menacés par l’arbitraire, la barbarie et la criminalité démoniaque . L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) tire la sonnette d’alarme face à cette situation inquiétante.
Dans une note publique sur la détérioration totale du climat sécuritaire, l’OPC dénonce la faible opposition déployée par les autorités responsables pour faire face à la guerre ouverte des gangs contre la population. « Les droits de l’homme sont en nette régression en Haïti depuis la déclaration de guerre officielle des bandits contre la population », souligne le Protecteur du Citoyen, Renan Hedouville, dans le document précité.
Les actions des gangs en Haïti mettent en danger non seulement la stabilité et la paix du pays, mais aussi la sécurité et le développement de la nation.
Les familles haïtiennes sont confrontées à des menaces constantes, obligées de quitter leurs foyers pour échapper à la violence, au vol, au viol et aux kidnappings généralisés perpétrés par des « Gangsters Identifiés » opérant à visière levée. L’OPC condamne également la méthode forte employée par les forces de sécurité nationale pour déloger les familles massées devant l’Ambassade américaine à Tabarre en début de semaine. Ces dernières cherchaient désespérément à fuir les atrocités du gang “ Kraze Baryè” ayant à sa tête Vitel’Homme Innocent.
« L’OPC, tout en saluant les initiatives prises par l’ancien député de Tabarre, Caleb Desrameaux et la Municipalité de cette commune dans le traitement de ce dossier, envoie une fois de plus ses sympathies aux personnes prises en otage depuis trop longtemps et aux familles dévastées », poursuit la note publique.
« Le retour des déplacés internes à leurs domiciles est une obligation et une responsabilité des autorités du pouvoir central pour rompre ce grand silence d’État », conclut elle.
L’OPC lance un appel pressant aux autorités pour qu’elles adoptent des mesures concrètes afin de garantir le droit à la vie et la libre circulation des citoyens. « Protéger les femmes, les enfants et les personnes âgées qui sont les plus vulnérables dans cette crise doit devenir une priorité absolue». En agissant rapidement et en adoptant des mesures efficaces, les autorités peuvent éviter la répétition de tels événements tragiques devant les locaux d’autres ambassades accréditées en Haïti, des institutions publiques ou privées.
Lakay Info509
Contact@lakayinfo509.com
Téléphone : +50937068096
@juillet2023 Tous droits réservés.
Aucun texte de Lakay info509 ne peut être reproduit en totalité ou en partie à des fins lucratives ou de propagande sans autorisation.