Violences des gangs : l’OPC appelle les autorités de la transition à prioriser les problèmes de l’Université d’État
L’Office de la protection du citoyen (OPC) invite les autorités de la transition à mettre les problèmes de l’Université d’État d’Haïti (UEH), découlant des impacts de l’insécurité, parmi leurs priorités.
En effet, dans une correspondance adressée au chef du gouvernement de transition, Garry Conille, l’OPC attire l’attention sur les conséquences désastreuses du climat insécuritaire vis-à-vis du droit à l’éducation en général, mais principalement sur les retombées catastrophiques pour l’Université d’État d’Haïti.
« Les enseignants et le personnel administratif des facultés ne sont pas épargnés. Cette situation a même provoqué une baisse considérable au niveau des inscriptions et met également en péril la qualité de l’enseignement supérieur », indique le document.
Arguant que la situation actuelle nécessite des mesures d’urgence de la part du pouvoir central, l’OPC rappelle aux autorités que, lors des assauts des bandits armés au centre-ville de la capitale, plusieurs facultés de l’UEH ont été violemment attaquées.
« Des matériels et équipements importants, des livres et d’autres biens ont été emportés ou détruits par les groupes criminels », souligne la lettre.
En outre, l’OPC mentionne qu’un nombre considérable d’étudiants a été contraint de se réfugier dans d’autres régions du pays pour fuir la violence des gangs.
Il est à noter que plusieurs entités de l’UEH, telles que la Faculté d’agronomie et de médecine vétérinaire, la Faculté des sciences, la Faculté de médecine et de pharmacie, la Faculté de droit et des sciences économiques, l’École normale supérieure et l’École nationale des arts, ont toutes été saccagées par des bandits armés, causant ainsi l’inaccessibilité pour les étudiants aux salles de cours.
Lakay Info509
contact@lakayinfo509.com
Téléphone : +509 3706 8096
©️Sept2024. Tous droits réservés. Aucun texte de Lakay Info509 ne peut être reproduit en totalité ou en partie à des fins lucratives ou de propagande sans autorisation.