Guerre des gangs : Femmes et enfants quittent leur maison sous des pluies de balles
D’intenses échanges de tirs se tiennent depuis plusieurs heures au centre-ville de Port-au-Prince. Dans un exercice de sauve-qui- peut, des familles fuient leur maison avec juste un sac à dos, contenant certains effets personnels, comme bagages.
Les déplacés sont aux abois. Ils courent dans tous les sens. Ces paisibles citoyens prennent diverses directions en vue de se mettre à l’abri face à la fureur des groupes armés qui engagent des combats sans répit dans le but d’étendre leur contrôle sur d’autres quartiers avoisinants.
Le Premier ministre Ariel Henry, son cabinet ministériel et les autorités policières ne réagissent pas, même après trois journées consécutives d’affrontements armés non loin du Palais national , du quartier général des Forces Armées d’Haïti et de la direction départementale l’ouest de la police.
Certains déplacés se réfugient sur des places publiques, d’autres se rendent chez des proches.
À quand la fin de ces conflits armés ? Pourquoi les autorités policières restent de marbre ?
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