Haïti en deuil : Daniel Gérard Rouzier dépeint une nation en souffrance
Dans un texte poignant, Daniel Gérard Rouzier décrit l’effondrement d’Haïti en février 2025. Gressier, Kenscoff, Fort-National, Carrefour-Feuilles, Tabarre, Delmas… Ces lieux, autrefois synonymes de beauté et de vie, sont aujourd’hui des champs de bataille. Rouzier évoque des paysages ravagés, des rues désertes et des familles détruites par la violence. “Le vent chaud apporte une odeur de poudre et de chair brûlée”, écrit-il, dépeignant un pays en proie à la terreur.
Il raconte la mort d’un enfant à Gressier, une famille anéantie à Delmas 30, des corps oubliés à Tabarre 27. Les images, dit-il, “disent l’indicible, montrent l’irréparable”. Face à cette violence, les Haïtiens fuient, poussant des brouettes où reposent des enfants sans vie.
Rouzier dénonce aussi l’indifférence des puissants, qui “se taisent” et “détournent le regard”. Le pays, sans gouvernail, dérive dans l’indifférence. “Février 2025 a la couleur du deuil”, conclut-il, rappelant que les morts n’ont plus de noms, mais que les vivants continuent d’errer.
Ce texte est un cri d’alarme, un appel à ne pas oublier ceux qui souffrent.
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