Haïti : Jocelerme Privert minimise les sanctions imposées par le Canada à son encontre
L’ex-président provisoire d’Haïti, Jocelerme Privert, réagit aux sanctions canadiennes le visant. Il affirme que celles-ci ne peuvent entraver ses droits civils et politiques. Dans une interview à Radio Magik9 le 5 janvier 2024, l’ancien locataire du Palais National argumente que chaque pays a le droit souverain de restreindre l’accès à son territoire.
L’ancien président, Jocelerme Privert, minimise catégoriquement les sanctions canadiennes qui le touchent. Il déclare sur Radio Magik9 que le Canada n’a aucun pouvoir juridique sur lui et que les décisions prises ne sont pas des sanctions, mais l’exercice d’un droit souverain.
Il souligne que le Canada, tout comme d’autres nations, peut interdire l’entrée de ressortissants étrangers sur son territoire, mais cela ne constitue pas une sanction. « C’est un droit souverain qu’un pays possède d’empêcher des ressortissants étrangers de rentrer dans leur pays », affirme-t-il.
Jocelerme Privert rappelle également que le Premier ministre Justin Trudeau et 117 autres autorités canadiennes ont une interdiction similaire de se rendre en Russie, sans que cela n’affecte leurs droits civils et politiques.
Il insiste sur le fait qu’il n’a jamais été condamné à une peine afflictive ou infamante, que ce soit en Haïti ou ailleurs. Ainsi, il argue que les décisions canadiennes ne peuvent en aucun cas restreindre ses droits civils et politiques.
Enfin, l’ancien ministre de l’intérieur exprime son indifférence à l’opinion des autres nations. Il déclare que son principal intérêt réside dans la perception de ses compatriotes.
Job David Boisrond
Lakay Info509
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