Haïti : Le KPTSL soutient les déplacés victimes de violences
L’organisation Komite Pwoteksyon Timoun Site Letènèl (KPTSL) a clôturé, ce mardi 10 décembre, une semaine d’activités en faveur des déplacés vivant dans des camps de fortune à Port-au-Prince. Sous le thème « La voix des sans-voix », cette initiative a permis de soutenir près de 3 000 personnes affectées par les violences.
Des conditions de vie alarmantes
Dans les camps visités, comme au marché Larochelle et au Lycée des Jeunes Filles, les déplacés vivent dans des conditions très précaires. Les familles, qui ont souvent fui des maisons incendiées, manquent de nourriture, de matelas et d’abris convenables. « Nous dormons sur des morceaux de tissu, et lorsqu’il pleut, nous restons debout », témoigne une femme âgée, épuisée par la situation.
Un peu de réconfort pour les victimes
Pendant ces sept jours, le KPTSL a proposé des séances de soutien psychosocial, des activités pour enfants et des dialogues communautaires. Selon Molin Saul, secrétaire général de l’organisation, 671 déplacés ont reçu une aide psychologique.
Lors de la clôture, Béatrice Jean Louis, responsable des violences basées sur le genre, a appelé à une mobilisation : « Ces personnes ont besoin d’une aide durable pour retrouver leur dignité. »
Cette semaine d’activités s’est achevée le 10 décembre, jour de la Journée internationale des droits humains. Si le chemin reste long, les efforts du KPTSL rappellent l’importance d’écouter et de soutenir ces victimes oubliées.
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