Les immondices empoisonnent encore le quotidien de l’Haïtien
La gestion des tas d’immondices qui pullulent dans les rues de la capitale continue d’empoisonner le quotidien de l’Haïtien
Il n’y a que quelques rares rues de la zone métropolitaine qui échappent à ce fléau, où simples citoyens et fonctionnaires sont obligés de s’accommoder en se faufilant pour essayer de vivre.
Les mairies semblent acculées par la présence presque quotidienne de ce fléau, qui occasionne de longs files d’embouteillages dans un pays où tout fonctionne au ralenti.
Chaque semaine, une nouvelle maladie pointe son nez, mais notre environnement semble être le cadet de note souci. Indubitablement, tout le monde sait que l’environnement est un bien commun et indivisible, mais personne ne se souvient de la dernière fois où l’on pouvait circuler dans les rues de la zone métropolitaine sans se plaindre des mauvaises odeurs provenant de partout, à cause de l’insalubrité.
Dans certaines rues de Pétion-Ville, on se demande comment elles font pour produire si rapidement ces tas d’ordures empilées.
Les marchés sont-ils les premiers responsables de ce mal qui entrave la vie ? À qand une vraie politique de gestion des déchets dans les rues haïtiennes ?
Le Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) semble s’éloigner de temps à autre de sa mission première, vu l’état de certaines rues de la zone métropolitaine avec des détritus qui s’amoncellent.
Cela ne semble guère intéresser les autorités intérimaires, qui réclament leur dû et leurs droits, pendant que l’environnement sain de ceux qu’ils administrent est absent de leur agenda politique.
Certaines villes tentent de se démarquer tant bien que mal, mais il est inimaginable que les responsables du SNGRS et des mairies tentent de forcer la population à cohabiter avec les déchets qui s’accumulent dans tous les coins.
Jameson Potus
Lakay Info509
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