Programme Biden: un tiers du personnel policier envisagerait de partir, révèle un cadre de l’immigration
Le programme « Humanitarian Parole » couramment appelé Programme Biden est mis en oeuvre depuis janvier par l’administration américaine pour faciliter l’entrée de près de 30 000 migrants aux Etats Unis mensuellement en provenance de quatre pays notamment Haïti, Cuba, Nicaragua et Vénézuela.
Depuis le debut de son implémentation, des foules immense se pressent dans les locaux de l’immgiration et des CRLDI dans l’espoir de déposer leur demande de passeport, document indispensable pour démarer le processus.
Des professionels de tous poils, policiers, enseignants, médecins, journalistes et même des étudiants et écoliers sont remarqués dans ces longues files.
Cette situation a poussé les autorités à ouvrir d’autres centres de réception de demandes de passeport, notamment au parc Sainte Thérèse de Pétion -Ville et au gymnasium Vincent, au centre de Port – au – Prince.
« Les demandes de passeports sont passées d’une moyenne de 1 500 par jour à environ 5 000, a déclaré l’un des responsables de la DIE, l’ingénieur Jean Osselin Lambert dans une entrevue au quotidien américain Miami Herald.
Parmi ces professionels désireux de laisser le pays à tout prix figurent des policiers, remarqués en nombre dans les files d’attentes.
Après des incidents impliquant ces agents de la PNH et d’autres postulants ou personnel de la DIE, la Direction Générale de l’Institution a annoncé l’ouverture d’un centre au commissariat de Delmas, réservé aux policiers et leurs proches.
Dans un contexte de la dégradation du climat sécuritaire du pays, cette volonté des policiers de postuler pour le programme Humanitarian Parole préoccupe au plus haut point l’ingénieur Jean Osselin Lambert.
Selon le responsable, le rythme auquel les membres de l’institution policière demandent des passeports pour eux et leurs proches est tout simplement inquiétant.
» Nous sommes sur le point de perdre un tiers des policiers avec ce programme », a déclaré le cadre de la DIE.
Leur exposition au danger au quotidien pourrait expliquer cette volonté des agents de la PNH de fuir le pays, étant depuis quelques temps la cible des malfrats. Et pour preuve, près de 18 cas de policiers assassinés ont été enregistrés en janvier dernier.
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